Rachida Dati: Macron réagit
Rachida Dati, ministre de la Culture en exercice, fait face à une mise en examen pour corruption et trafic d'influence. Ces accusations remontent à la période où elle était députée européenne, entre 2009 et 2012. Elle aurait perçu 900 000 euros de Renault-Nissan pour des services de conseil qui, selon les juges, n’auraient jamais été réalisés. Les magistrats estiment que ces paiements s’inscrivent dans une affaire de lobbying illégal, une pratique strictement interdite pour les parlementaires européens. Carlos Ghosn, ancien patron de Renault-Nissan, est également impliqué dans ce dossier. Rachida Dati rejette ces allégations et a fait appel de la décision, dénonçant une procédure qu’elle juge politisée et une atteinte à ses droits.
Emmanuel Macron a pris position sur cette affaire, affirmant qu’un renvoi devant le tribunal correctionnel n’équivalait pas à une condamnation. Il a ainsi décidé de maintenir Rachida Dati à son poste, une position qui suscite des remous. Lors de sa campagne de 2017, le président avait pourtant promis que tout ministre mis en examen devrait démissionner. Ses détracteurs l’accusent aujourd’hui de renier cet engagement. De son côté, la ministre a attaqué les juges, les accusant de bafouer ses droits. Ces déclarations ont été fermement condamnées par le président du tribunal de Paris, Peimane Ghaleh-Marzban, qui y voit une menace pour la confiance dans le système judiciaire.
Cette affaire a des répercussions politiques importantes, notamment à Paris, où Rachida Dati est pressentie comme candidate à la mairie en 2026. Ses adversaires, comme le député socialiste Emmanuel Grégoire, exigent son retrait, estimant que la capitale mérite un maire irréprochable et non une personnalité sous le coup d’une procédure judiciaire. Au sein de son parti, Les Républicains, des voix s’élèvent également pour questionner sa candidature. Ce scandale pourrait aussi compromettre ses ambitions face à Michel Barnier lors des prochaines échéances électorales parisiennes.
Malgré le soutien affiché de Macron et du garde des Sceaux, Gérald Darmanin, l’avenir politique de Rachida Dati demeure incertain. Cette affaire relance le débat sur l’éthique en politique et met en lumière les tensions persistantes entre le pouvoir exécutif et l’institution judiciaire en France.

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